Durant l’année scolaire 2020/2021, nous avons mené un projet pluridisciplinaire, entre le français et les SVT, dans le cadre de notre inscription à l’opération Echos d’escale, de la Fondation Tara, et en partenariat avec Latitude 21.
En liaison, avec le programme de français, qui propose en étude complémentaire, « l’Homme est-il maître de la nature ? » ainsi que du programme de SVT, sur l’impact de l’Homme sur son environnement, nous avons travaillé sur les grands enjeux du développement durable.
Au mois de janvier, nos enseignantes madame Vuillemin, professeure de français et madame Esquirol-Paquerot, professeure de SVT, nous ont proposé de faire un projet autour de l’écriture de fables sur le thème « l’Homme est-il maître de la nature ? ».
Dans un premier temps, nous avons travaillé sur Jean de La Fontaine et lu différentes fables, afin de comprendre comment elles étaient construites mais également essayer de trouver leurs caractéristiques notamment sur les personnages, la morale, l’écriture.
Dans un second temps, nous nous sommes informés par le biais de plusieurs visioconférences avec des chercheurs sur différents thèmes :
– Isabelle Calves , ingénieure en biologie marine, nous a parlé de la pollution des océans par les plastiques, qui font aujourd’hui partie intégrante de notre quotidien, et nous avons essayé de trouver quelques idées pour lutter contre cette pollution.
– Stéphanie Petit, qui travaille pour une ONG au Québec depuis 2016, en tant que conseiller scientifique, nous a parlé de l’impact des microplastiques dans les milieux aquatiques ainsi que de la gestion durable de l’eau.
– Marine Canesi, en troisième année de doctorat, au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement, nous a présenté son projet qui porte sur les coraux tropicaux face aux changements globaux. Nous avons notamment appris que l’augmentation des émissions de CO2 anthropique a entraîné le réchauffement et l’acidification de l’océan global, au cours des dernières décennies, ce qui a un impact considérable sur les organismes marins, en particulier sur le corail, un animal qui abrite une biodiversité exceptionnelle.
– Benoit Meyssignac, climatologue au centre National d’Etudes Spatiales de Toulouse qui nous a permis de comprendre le problème de la montée des eaux.
Dans le cadre de cette recherche d’informations, nous avons également réalisé une escale, sur l’île de Wrangel en Sibérie, afin d’avoir un premier exemple des menaces qui pèsent sur la biodiversité, en prenant l’exemple de l’ours polaire. Ce travail a été l’occasion de comprendre le problème de la fonte des glaces à travers la lecture du compte-rendu de l’expédition Tara Artic 2008. En complément, nous avons consulté l’exposition de Bourgogne-Nature Junior « Changement climatique & biodiversité« .
Dans un troisième temps, nous avons été répartis en groupes afin de commencer notre travail d’écriture en opérant des choix, sur le thème que nous voulions aborder, les personnages que nous allions choisir et la morale que nous voulions donner à notre fable. Ce qui nous a amené à rédiger notre fable.
Dans un quatrième temps, nous avons été rejoints, dans ce projet, par notre professeur principal, monsieur Boudrama et madame Waguette, professeure de SVT. Sous la direction de nos quatre enseignants, nous avons réalisé nos illustrations, soit sous forme de dessin soit sous forme de photomontage.
Pour finir, après l’encadrement de l’illustration de chaque fable, nous avons enregistré le texte de notre fable. Chaque enregistrement sonore a ensuite été relié à un QR-code afin de permettre une interactivité de notre exposition. En effet, un colibri porteur d’un QR-code est situé à proximité de chaque cadre, ce qui permet à tout visiteur, à l’aide de son téléphone portable, d’entendre la fable en admirant l’illustration.
Nous avons beaucoup apprécié ce projet qui nous a permis de mêler plusieurs matières et qui nous a donné la possibilité de mettre en valeur notre travail, au sein du collège, en le montrant à nos camarades des autres classes ainsi qu’à notre famille lors de la journée portes ouvertes.
Les élèves de la classe de 5°5, du collège André Malraux de Dijon, pour l’année 2020/2021