Le concours Déclics Nature
Pour participer au concours, veuillez prendre connaissance du règlement et compléter le formulaire en ligne
Comment transmettre sa photo accompagnant le formulaire en ligne ?
Directement en ligne depuis le formulaire pour les personnes munies d’un compte Google.
Autrement, si le serveur Drive est complet ou si vous n’avez pas de compte Google pour le dépôt en ligne, veuillez transmettre votre photographie par e-mail à l’adresse suivante:
L'édition 2023
L’édition 2023 du concours Déclics Nature est clôturée, merci aux photographes ayant participé !
L’association BFC Nature a le plaisir de vous présenter le résultat du vote du Jury pour le concours Déclics Nature de l’année 2023 !
Parmi la soixantaine de participations, notre jury d’experts à sélectionné 5 photographies.
Vous avez jusqu’au 31 mars 2024 pour voter !
Depuis 2019, l’association BFC Nature lance un appel aux photographes amateurs ou confirmés pour valoriser leur vision de la biodiversité en Bourgogne-Franche-Comté ! Les photographies doivent avoir pour objectif « Observer pour préserver ».
Pour chaque édition, le jury sélectionne cinq photographies qui seront publiées dans la rubrique « Images naturelles » de la revue scientifique BFC NATURE.
Comment participer ?
Cette participation est gratuite et ouverte à tous les photographes amateurs et professionnels. Le participant ne peut soumettre qu’une seule image pour l’ensemble du concours. La photographie proposée doit être prise entre 2019 et 2023, sur le territoire de la région Bourgogne-Franche-Comté et représenter la biodiversité selon une des cinq catégories retenues :
- Mammifères,
- Oiseaux,
- Insectes et autres animaux,
- Végétaux et minéraux,
- Paysages et actions humaines.
La photographie peut être améliorée ou esthétisée à l’aide de logiciels de traitement d’images mais ces manipulations ne doivent pas altérer ou dénaturer le contenu. Celle-ci devra être accompagnée d’un titre accrocheur, un lieu, la date de prise de vue, un court texte descriptif justifiant le lien avec la thématique « Observer pour préserver », les données techniques et la catégorie choisie.
Les lauréats des éditions précédentes
La petite fée de la forêt – CARISEZ Céline
Au coeur du massif Jurassien, il faut ouvrir l’oeil pour croiser le regard doré de la petite chouette chevêchette. A peine plus de 15 cm de hauteur pour cette charmante boule de plume,relique de l’air glacière. Chaque rencontre avec la petite fée de la forêt est toujours un grand moment d’émotion.
« Coup de cœur ♡ du public ! »
Maiche, Haut Doubs, Franche -Comté , 06/04/2022
Le juvénile Asclépios – PODOGORSKA Sébastien
En plein milieu d’une rue du village, nous avons aidé ce juvénile dans sa traversée pour éviter un malheur, la reptation des serpents étant difficile sur la route. En sécurité sur un muret sur fond de forsythia, nous avons pu l’admirer de longues minutes avant qu’il ne s’aventure dans un jardin…
Baulme La Roche (21), 24/11/2021
Fragile Fritillaire si Élégante – COUSSON David
Le début de printemps me rappelle qu’une belle merveille m’attend dans un petit bois qui s’apprête à disparaitre ainsi que ses haies environnantes. La Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), espèce très rare en Côte-d’Or, en régression suite à la destruction des prairies. Inféodée à ce milieu si fragile, j’aime la photographier la rencontrer parée de ses clochettes et ses damiers passant du blanc par le rose au pourpre chaque rencontre est différente et si séduisante.
LES MAILLYS (21) , 28/03/2022
L’ami des forêts – LHERBIER Christophe
“Même s’il fait parti de l’ordre des rongeurs, il attire inévitablement la sympathie. Doté d’une extrême agilité et d’une certaine grâce, je ne me lasse pas de l’observer pendant des heures, caché sous le feuillage d’un charme. Avec la nourriture qu’il enterre, il participe au développement des essences d’arbres et à la biodiversité. Protégeons le, il est notre ami et celui de la nature.”
LIMON (58), 26/12/2021
Beauté et harmonie d’un pays…sage ! – VIEILLE Gabriel
Le relief est un cadeau de la Terre-Mère mais l’harmonie entre les forêts, les prairies et l’habitat est bien crée par l’homme. On entendrait presque le bourdonnement des insectes mellifères au milieu des fleurs printanières. L’homme a construit son habitat, dans le respect de l’environnement. Le petit village s’intègre comme la dernière pièce d’un puzzle qui reste malgré tout toujours fragile.
Remoray-Boujeons (25), 15/06/2022
Jeu d’enfants – Gil Gautier
De longues heures à observer ces renardeaux et ainsi suivre leur développement et comportement. Entre deux tétés et la sieste, le jeu est une activité essentielle participant à l’émancipation des renardeaux, une activité qui participe au développement de leur instinct. Une seule contrainte, voir sans être vu, ne faire qu’un avec la nature, se fondre dans le milieu, n’être qu’un intrus invisible.
« Coup de cœur ♡ du public ! »
Dole (39), 13 avril 2021
Enfin un coquelicot ! – Yvette Lorenzo
Au printemps, dès l’apparition des premiers coquelicots, une émotion et une forte envie montent en moi, partir à la recherche ces fleurs pour les immortaliser car elles sont devenues rares. Cette transparence des pétales rouges qui est difficile à faire ressortir en image provoque en moi un sentiment de protection. Couchée à même le sol, trouver le bon angle pour sublimer cette simple fleur.
Auxonne (21), 21 avril 2020
Le pic invisible – Anthony Binet
C’est dans la loge d’un vieux pommier, que le torcol fourmilier a décidé cette année d’y élever sa progéniture. Contrairement aux autres pics, ce petit pic migrateur ne creuse pas mais s’installe dans des loges déjà prêtes. D’où l’intérêt de préserver les vieux arbres pour laisser une chance de nidification de ses oiseaux rares.
Glux-en-Glenne (58), 19 juin 2021
La puissance de la vie – Nathalie Ducrot
L’eau et sa pureté, sa rareté, un défi de tous les jours pour notre dame nature. Veillons à la
préserver, car elle est notre survie.
Baume-les-Messieurs (39), 21 mai 2021
Observation mutuelle – Geoffrey Delahaye
Le regard de ce sonneur, sublimé par ses pupilles en coeur, induit-il pour lui un étonnement digne de celui que je ressens, l’oeil derrière l’objectif ? Son ventre dévoile timidement son éclat jaune quand le mien, étalé sur le sol boueux, se teinte inéluctablement de marron… Le plaisir de l’observation prend tout son sens à l’heure de l’indiquer sur E-Obs : puisse-t-elle participer aux études et nous rappeler qu’observer, c’est aussi préserver !
Pouillenay (21), 26 juin 2021
Rainette arboricole – Dragica Rozic
Photographe amateur débutant me voilà partie pour photographier des libellules sur un chemin entre champs et buissons, proche d’un étang, soleil chaud, libellules très actives. Quelle surprise de découvrir une minuscule rainette se reposant sur une feuille d’arbuste, la première s’est sauvée et me voilà à la recherche de ces si petites rainettes cachées dans les branches. Quelle émotion !
Flagey-lès-Auxonne (21), 30 juin 2020
Un vrai pirate – Bruno Cattenoz
J’observe depuis 15 ans les pies-grièches écorcheurs sur Bonnay. L’année 2020 fut prolifique, j’ai comptabilisé 8 couples sur 50 ha au lieu de 5 en moyenne. Depuis ma voiture, j’ai photographié à moins de 10 mètres le mâle apportant le repas à ses petits. Ce furent des moments d’observation très intenses de cette famille de pie-grièche écorcheur, beaucoup de clichés d’excellentes qualités avec des comportements variés.
Bonnay (25), 24 juillet 2020
Magique cigogne noire – Didier Sevestre
Qui aurait cru que cet oiseau allait faire halte pendant sa migration dans cet étang ordinaire, à côté de l’autoroute ? La cigogne noire est plutôt rare, environ 90 couples en France. J’installais ma cachette la veille au soir et le lendemain aux premières lueurs, j’assistais au hold-up sur la faune aquatique de cet oiseau, profitant de la baisse du niveau de l’eau, conséquence de la sécheresse de cet été.
Monéteau (89), 12 septembre 2020
Quand la huppe me rend visite au jardin – Jean-Marie Devos
Avec le réchauffement climatique, certains oiseaux jusqu’ici inconnus dans la Nièvre font leur apparition. C’est ainsi que la huppe fasciée s’aventure dans nos jardins ! Cet oiseau élégant adore chercher des grillons dans le gazon. En cas de danger, elle ouvre la huppe de sa tête en éventail. Avec une grande dextérité, elle déterre des insectes qu’elle jette en l’air pour les avaler directement.
Sermoise-sur-Loire (58), 14 mai 2019
Bel ibis – Gurval Foulon
Ce matin d’été, je m’installe alors qu’il fait encore nuit dans la Réserve Naturelle de Ratenelle-Truchère. Quatre Ibis falcinelle viennent se nourrir depuis quelques jours sur la vase de l’étang, mise à nu par les fortes chaleurs. Un peu de patience et les voilà qui approchent en inspectant minutieusement la boue. La lumière matinale fera le reste pour sublimer cet oiseau, plutôt rare en France.
La Truchère (71), 18 août 2020
Restez à la maison ! – Jean-Pierre Goudier
C’est ce que m’inspire l’attitude des renardeaux sur cette photo qui découvrent leur environnement et n’osent pas s’aventurer au-delà de leur terrier ; ils le savent, l’homme, leur premier prédateur les poursuit sans relâche jusqu’à la mort. J’ose un parallèle avec les humains, confinés sur le balcon de l’appartement, à l’extérieur dans la rue ou la nature un ennemi invisible celui-là les menace, le Covid-19, alors les hommes comme les renardeaux restent à la maison ! De surcroît le confinement a du bon ! Pour les humains c’est prouvé ! … Pour les renardeaux aussi, sauvés ! puisque pas d’humain dans la nature ce printemps 2020.
Gergy (71), 26 avril 2018
Pris entre deux brames – David Cousson
Ce matin-là avec deux amis nous sommes allés sur les hauteurs de la Côte-d’Or, pour d’une part écouter le brame du cerf et photographier le roi de la forêt. Après une progression d’une bonne heure et demi au son du brame, nous décidons de nous installer chacun au pied d’un arbre et d’attendre dans ce lien propice à un passage. Au bout de 45 minutes, il est là, le vent est pour nous, il progresse et derrière nous un autre cerf brame, nous sommes en plein milieu de la forêt où deux mâles marquent le territoire. Au bout de 15 minutes ils font tous les deux demi-tours et s’en vont en fond de forêt. Un moment chargé de stress mais de pur bonheur de les entendre et de les voir.
Forêt de Gergueil (21), 28 septembre 2019
Confinée – Bruno Pasquier
Chevêche nichant dans un Saule. J’ai longtemps rêvé de cette image jusqu’à ce jour de mai ou à l’affût au pied de mon arbre cette petite chouette repérée des semaines plus tôt m’a fait ce joli cadeau.
Saint-Jean-de-Vaux (71), 1er mai 2018
Trésors des tourbières – Josette Guichard
Pendant combien de temps encore pourront-nous nous régaler à regarder et photographier ces droséras qui sont pour moi un véritable trésor dans nos tourbières. Les zones humides résisteront-elles au réchauffement climatique… Les plants de droséra sont protégés des Hommes sur tout le territoire mais comment les protéger contre le changement de climat, du moins à l’état sauvage. Nos enfants ou nos petits enfants ne les verront peut-être uniquement dans les serres ou pires encore uniquement en photos…
Bonlieu (39), 9 août 2018
Elle est où la queue du minet ? – Ludovic Jouve
Un après-midi de mars à 18h00, le temps est couvert. J’aperçois une tête de chat dans une prairie bordée de bois proche de chez moi. Par un petit saut il me montre sa queue, pas de doute, il s’agit d’un chat forestier. Je décide de rentrer dans cette prairie, sort l’appareil de mon sac et m’allonge à plat ventre. Chose inattendue et inespérée, le chat vient à ma rencontre jusqu’à se poser à une dizaine de mètres de moi, pendant de longues minutes, il ne rentre presque plus dans le cadre ! Puis, il repart tranquillement avec indifférence pour regagner le couvert forestier.
Quarré-les-Tombes (89), 16 mars 2020
On a tous le bourdon ! – Didier Sevestre
Depuis six mois que je prospectais, j’ai repéré une colonie d’au moins dix couples. J’ai fait trente-huit heures d’affût à observer ce magnifique oiseau sud africain, présent chez nous l’été dans l’Yonne depuis 2006. Est-ce une conséquence du réchauffement climatique ? J’ai eu la chance de pouvoir immortaliser cet instant quelque peu comique où chaque guêpier montre fièrement son plus beau bourdon.
Saint-Florentin (89), 9 juillet 2019
La curiosité de l’écureuil – Christophe Lherbier
J’étais couché au sol en train d’observer l’écureuil dans un noyer. Au bout de 30 minutes il est descendu, s’est dirigé vers moi, puis l’instant magique, il s’est arrêté se sentant observé et c’est là que j’ai déclenché et immortalisé ce moment inoubliable. Ça faisait plusieurs jours que j’avais repéré ses petites habitudes dans ce noyer à cette même heure. Ce jour-là, c’était le bon pour faire la belle photo. Ça n’a duré que quelques secondes mais ma patience a été récompensée. Le bruit de mon appareil photo l’a fait fuir en haut du noyer, je me suis alors éloigné pour le laisser tranquille et ne pas le stresser.
Limon (58), 23 octobre 2018
Grâce à un cocon, un nid se construit – Robert Masson
Cette photo a été prise au mont de la Fa sur la commune de Verzé (71) dans le Mâconnais. Lors d’une sortie, j’ai été attiré par le manège d’un couple de mésanges à longue queue tirant des fils d’un cocon de chenilles processionnaires du pin, certainement pour construire leur nid. Je me suis dépêché de retourner à la maison chercher la tente affût et le trépied pour figer cette scène… Je n’avais qu’une crainte : c’est que l’un des oiseaux ne reste prisonnier du cocon !!!
Verzé (71), 19 mars 2016
Chouette au balcon – ThomasTricone
Quand le vœu est exaucé. Arbre après arbre, le cadrage d’une belle photo se présente mais il manque encore une fois le sujet recherché. Une petite frustration monte, la photo est quand même déclenchée. On frotte l’écran, le constat est le même. Est-ce le fait d’avoir frotté l’appareil ou rouspété contre la routine mais du coin de l’œil, une forme se présente dans la cavité…
Velars-sur-Ouche (21), 14 septembre 2019
Contre le mur – André Bon
On peut passer des dizaines de fois devant ce mur ensoleillé sans rien y voir. Il suffit pourtant de s’y arrêter et d’y regarder de plus près pour y observer toute une faune variée. C’est un de mes plus grands plaisirs que de m’intéresser à ce petit monde (petit surtout par la taille) et d’essayer d’identifier ce que je vois. Les différentes photos que j’ai pu prendre ce jour-là m’ont permis d’identifier cette araignée sauteuse comme étant Heliophanus tribulosus. Mais ces petites salticidés sont aussi très curieuses et je pense qu’elle aussi aimerait en savoir plus sur le gros mammifère avec sa boite noire d’où sortent des éclairs qui s’est approché tout près d’elle.
Auxonne (21), 25 août 2016
Danse virile –Sébastien Podogorska
Il est parfois des combats silencieux… Ces deux couleuvres verte et jaune se livrent à une danse virile en pleine période de reproduction. Leurs corps s’entremêlant, ondulant, montant et descendant… Une magnifique chorégraphie aérienne ! De longues secondes les muscles en action, laissant imaginer toutes les postures possibles… Et soudain elles se séparent et disparaissent dans les hautes herbes… Magie de l’instant qu’il ne fallait pas manquer…
Grenand-lès-Somberon (21), 18 mai 2018
« Coup de cœur ♡ du public ! »
Canicule – Benjamin Judas
La sécheresse fait rage. Avec Gilles nous sommes en affût près de terriers. Presque 21 h les blaireaux sortent et s’ébattent paisiblement. Un d’eux monte vers nous et passe derrière une fourche, à quelques mètres. Au bruit de lapement je comprends qu’il boit l’eau retenue par le tronc après un orage récent. Bientôt il est rejoint par d’autres qui boivent aussi. Je suis le seul à pouvoir faire des photos, je déclenche prudemment, et fais une courte vidéo. En quittant l’affût je raconte à Gilles qui bien que tout près ne pouvait rien voir. À chacune des prochaines visites hebdomadaires, nous viderons nos gourdes dans le trou pour l’alimenter.
Vernot (21), 1er août 2018
Cincle plongeur – Didier Sevestre
J’ai choisi le cincle plongeur car sa présence chez nous où l’eau est vive dans l’Yonne prouve la bonne santé du cours d’eau, à cet endroit. C’est un oiseau atypique par sa morphologie (os pleins), son mode de pêche au fond de l’eau, sa vivacité permanente et sa façon de délimiter son territoire. C’est grâce à des observations répétées que j’ai pu poser un affût. Après plusieurs tentatives, j’ai réussi à faire la photo que j’avais en tête : faire un filé de l’eau bouillonnante avec un cincle immobile pendant un quart de seconde.
Champs-sur-Yonne (89), 3 mai 2019
Écureuil roux Christophe Quintin
Cet écureuil roux (une femelle) est venu tout l’hiver se nourrir dans les amandiers du jardin, où nous avions pris soin de lui laisser des amandes en réserve. Il passe encore chaque jour dans le jardin mais reste très farouche (la photo est prise avec un gros téléobjectif de 600 mm). Le bruit qu’il fait lorsqu’il grignote une amande trahit rapidement sa présence…
Talant (21), 1er mai 2019
Perle de pluie – Anne Gilabert
Quand le ciel se voile on attend au coin du feu l’éclaircie qui arrive… Après la mélodie de la pluie dans un rayon de lumière admirons ces magnifiques perles, en équilibre, avant que celles-ci ne glissent doucement le long des feuilles. Un instant délicat, plein de douceur. Comme la nature est belle !
Montceau-les-Mines (71), 3 avril 2019